C’est la seule chose qu’on nous demande : de rester à la maison. Chez nous, au chaud, avec nos livres, la télé, la radio, les réseaux sociaux et internet, qui nous ouvre les portes du monde entier. Profitons de notre cocon, de notre nid, dans lequel nous n’avons presque jamais le temps de nous poser.

Rester à la maison, c’est facile. Mais évidemment, il faut penser aux personnes qui habitent dans des appartements minuscules, sans lumière, sans espace extérieur, ou bien aux personnes qui habitent seules, surtout les personnes les plus âgées. Mais c’est la seule chose que nous pouvons faire pour nous protéger et, surtout, pour protéger les autres, les personnes les plus sensibles à cette maladie. C’est une question de solidarité, pour nous tous, pour le monde entier.

Sortons que pour l’essentiel : faire les courses (pas besoin d’y aller tous les jours), sortir le chien et aller à la pharmacie ou chez le médecin. Et, bien évidemment, si vous n’avez pas le choix et devez aller travailler. Ici, en Espagne, nous n’avons pas le droit de sortir faire du sport pendant quelques minutes par jour et les enfants sont interdits de sortie. Mais c’est sans doute la meilleure solution pour freiner le nombre de contagions.

Surveillons l’hygiène, c’est essentiel. Il ne faut pas se toucher le visage quand nous sortons, se laver les mains très souvent, respecter la distance de sécurité et tout se passera bien et appliquer les consignes transmises par les professionnels de la santé et par le gouvernement.

C’est une parenthèse. Cette situation ne va pas durer éternellement. Soyons forts et soyons solidaires. L’égoïsme n’a pas lieu d’être.

L’aspect économique fait terriblement peur également. Combien de gens au chômage, de travailleurs indépendants désespérés, combien de gens en situation limite… Mais la priorité est la santé. Ensuite, nous reconstruirons.

Comme je le disais avant, je pense particulièrement aux personnes âgées seules, mais aussi aux enfants. Sans jardin, sans terrasse, sans espace pour courir et se défouler, c’est compliqué pour eux aussi. En fait, c’est compliqué pour TOUS. Mais restons forts et ce confinement nous permettra de parler de cette terrible maladie au passé.