Déjà, pour commencer, je trouve que ce mot est moche et désagréable. Ré-gi-me. Non, ce n’est pas un mot chaleureux, douillet ni réconfortant. Moi, il me fait peur.

Nous sommes au mois de mars, l’été approche et donc le maillot, les shorts, les jambes et les bras à l’air et moins de couches de vêtements pour nous « cacher ». On commence à penser à faire attention, à perdre ces petits kilos en trop, à retourner au gymnase, à marcher plus souvent… Bref, le compte à rebours s’installe.

Le mot régime me fait peur parce qu’il est souvent accompagné d’autres mots tout aussi laids comme obsession, irresponsabilité et faim. Un régime ne doit pas impliquer avoir faim, je crois qu’il faut juste apprendre à bien manger, équilibré, varié, cacher les sucreries et les tentations, mais remplir son assiette quand même. Si une bonne alimentation est accompagnée d’un peu d’activité physique, le tour est joué.

Il me fait peur parce que de nombreuses personnes s’obsèdent avec le poids et décident de manger le strict minimum sans tenir compte des risques associés qui concernent tout d’abord la santé et qui déclenchent à la fin l’effet contraire : grossir. Plus on limite notre corps, plus la chute sera importante. Deux semaines de restrictions extrêmes = deux semaines d’engouffrement à la suite.

Comme dans tout dans la vie, je crois qu’il faut juste être raisonnable et ne pas prétendre perdre 10 kg en 2 semaines en ne mangeant que de la salade et du tofu.

Et puis, évidemment, ces petits kilos en trop ne sont pas si terribles que ça. Ça arrondi les formes et je trouve que c’est beau aussi. On est obsédés par la maigreur, la soi-disant « perfection » que nous devons tous atteindre. Je ne suis pas d’accord. Il faut manger équilibré, s’autoriser des caprices de temps en temps et faire du sport. C’est aussi simple que ça.

Bref, ne vous mettez pas la pression et allez-y doucement et RAISONNABLEMENT.

À bientôt,

Barbara Figueroa Savidan